Le MOP’R, nouveau-né de la gamme POSCA à la pointe ronde et large, devient peu à peu un outil incontournable de l’art et du street art. L’essayer c’est l’adopter ! Nous avons souhaité le mettre à l’épreuve entre les mains de trois artistes aux techniques différentes. Voici quelques possibilités de ce MOP’R en vidéo.
Célia est une spécialiste des pointes POSCA grâce à son travail de pointilliste patiente. Dans la vidéo ci-dessous, elle réalise un portrait qui mélange figuratif et formes abstraites, entourés d’une arabesque composée de milliers de points de taille différente. Elle nous en dit plus sur son utilisation du MOP’R dans ce cas précis :
« À plat ou à l’horizontal, le MOP’R offre une diversité de création. La prise en main avec la pointe vers le bas est plus efficace sur une toile verticale ou un mur, et de beaux points précis peuvent être réalisés simplement.
Pour cette création sur toile en coton, j’ai commencé par des aplats de peinture acrylique. Ensuite j’ai pointillé au POSCA PC-7M, 5M et 3M en utilisant 11 couleurs différentes. Pour finir, j’ai tracé une rosace composée de ronds vides que j’ai remplis avec un MOP’R noir. Les points s’accumulent en superposition jusqu’à obtenir le volume désiré. »
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MESK fait du graffiti depuis 36 ans ! Son métier est de peindre des fresques lors de festivals ou des institutions. Il a aussi quelques collectionneurs qui le suivent de près. Spécialiste du dripping – coulures – cette technique est arrivée un peu par hasard dans son travail.
Ça commence avec le PDG d’une marque de vêtements qui lui commande cinq toiles. MESK en livre quatre, deux sont payées. Le temps passe. Le PDG change d’avis et ne veut plus l’ensemble de la commande. MESK va récupérer son dû et face aux toiles qui sont des répétitions de ?O@ (le nom de la marque déguisé) en noir sur fond blanc, il opte pour une solution de multiples MESK. Avec des POSCA bien secoués et une punition* plus tard, les ?O@ sont recouverts de MESK coulants et colorés. Il a l’occasion d’exposer quelques jours plus tard et la fameuse toile est la première vendue !
Depuis, ce sont une quarantaine de toiles qui ont été peintes. Sa formule : entre 8 et 12 couleurs, un amoncellement de son tag, quelques coulures et le bas de la toile laissé vacant pour aérer et équilibrer l’ensemble. Il a nommé cette série MULTI MESK, et elle est prisée des collectionneurs. Avec le MOP’R, les punitions peuvent intervenir sur toile et murs beaucoup beaucoup plus grands…
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L’illustratrice Aurélia Durand, quant à elle, peint la diversité avec de grands aplats de couleurs contrastées pour des personnages qui dansent et communient. Elle souhaite dépeindre le monde, pas tout à fait comme il est représenter, mais plutôt tel qu’il est, tel qu’on l’a sous les yeux. Elle n’imagine pas dessiner sans s’engager, et elle en fait de l’art pour mieux s’exprimer.
On l’a retrouvée dans son studio à Paris pour une séance de peinture en direct. Différents outils, et des MOP’R pour les larges pans de couleurs. Vêtements flashy, couvre-chef voyant, dalles noires et blanches, entourage vivifiant, son antre multicolore et multiculturel est une véritable caverne d’Ali Baba artistique.
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