Kekli officie depuis plus de 20 ans, on l’a vu sur les murs avec du graffiti à ses débuts, en mode collage et custo, et depuis quelques années, c’est le Boyo qui l’anime. Un smiley souriant, un peu jaune et un peu figé, qui devient sa mascotte et que l’artiste va décliner selon ses envies et lubies.
Kekli, c’est la diversité, on le retrouve pour des projets personnels, mais aussi dans les skate-parks où il va faire des fresques en collaboration avec d’autres artistes, il va participer à des œuvres caritatives et donner de son temps et de son art pour soutenir une cause, et il sera plus posé et « sérieux » lorsqu’il travaille avec des institutions, comme l’Institut Pasteur. Projet qui sera aussi l’occasion de prendre en charge des enfants et de leur apprendre à manier les POSCA.
L’artiste est toujours à l’affut de projets et de nouveautés, il s’essaie à des techniques aussi variées que le collage et le marouflage, il customise karting et Smart, des motos, des planches de skate ou alors il détourne des affiches pour mieux y appliquer son Boyo.
Il est capable de faire le tour des spots avec ses rollers, on sent le passé d’arpenteur de bitume, et entre deux expos, des paper toys ou du graphisme presque académique, on aime sa nostalgie qui point sous les couleurs, cachée derrière le Boyo circonstancié. Kekli, c’est aussi les années 80, avec Dark Vador qui côtoie Skeletor, et d’autres héros d’un autre temps remis au goût du jour.