16-09-2023
Jean-Marc Le Jeune, le dessinateur de battle de breakdance • #archive
Le dessinateur croque les énergies chorégraphiées du hip-hop
Please rotate your device
Jean-Marc Le Jeune capture les danseurs du Battle Pro 2023
21.11.2024
Le regard au bout des doigts...
mixités, mélanges & méli-mélo
Le mélange des genres est parfois audacieux et inattendu. On croise Jean-Marc Le Jeune depuis plusieurs années et on suit attentivement son travail. Ça particularité ? il est peintre et il capture les danseurs de breakdance lors d’événements internationaux.
Jean-Marc n’est pas hip-hop au premier regard. Habillé de noir, couvre-chef sobre, il est discret et renvoie une image romantique que l’on peut avoir de l’artiste-peintre. Sympathique et accessible, il détonne au milieu de jeunes multicolorés, fluos et exubérants ; danseurs qu’il observe attentivement pour mieux retranscrire leurs mouvements.
[source photo d’intro : JNOON]
Pour l’édition 2023 du Battle Pro, Jean-Marc a sorti ses marqueurs POSCA pour l’instantanéité, et dans un second temps il a ajouté une touche numérique à son travail pour explorer de nouvelles esthétiques. Il nous en dit plus :
« Pendant le processus de création visuelle, passer du dessin traditionnel sur papier au dessin numérique sur tablette est devenu pour moi un parcours normal. Le numérique permet de coloriser, d’apporter des corrections, d’associer des effets impossibles à obtenir dans un dessin sur papier. Il n’y a pas d’obligation mais pour moi les deux sont complémentaires… »
Pour cet article, l’artiste revient sur la manière dont il a fabriqué quatre de ses images :
« J’ai fait l’essentiel des dessins en encrage sur papier après être passé par l’esquisse au crayon pour rechercher les postures des danseurs. J’ai utilisé des outils à pointe souple et des POSCA de tailles différentes pour les finaliser. Une fois le dessin créé, je numérise le résultat pour le reprendre en dessin numérique sur mon iPad.
Ça me permet de ‘nettoyer’ mon dessin et d’ajouter des éléments graphiques qui vont entourer les silhouettes des danseurs. Je duplique et déforme ces éléments, pour donner plus de mouvement par exemple. Ce passage au numérique est un bon compromis entre le temps passé à la création de dessin et l’optimisation d’un rendu net.
En respectant chaque technique et leurs contraintes, on peut gérer une infinité de possibilités dans le processus de création graphique. »
