Tom Geleb est un citoyen du Monde. Il passe une partie de son enfance en Polynésie, loin de tout, au milieu de l’océan Pacifique, pas si loin de l’Australie. D’autres cultures, d’autres images parsèment son quotidien ensoleillé et coloré. Il s’installe à Paris en 2012 et il dessine. Des personnages tracés et arrondis, qui seront doodlés de l’intérieur de multiples formes répétées.
On pense à l’art aborigène et autres cultures lointaines où le motif se répète comme des incantations, qui sont parfois très répandues dans ces cultures où l’oral et le visuel perdurent à l’état brut, et non à travers le prisme des réseaux sociaux.
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Ses motifs, l’artiste aiment à leur donner du sens et c’est comme suite aux attentats de 2015 à Paris qu’il va revendiquer à travers ses images amour et bienveillance. C’est via un personnage souffleur tout en rondeurs qu’il nommera Tevā, un prénom tahitien aux significations multiples, qu’il va insuffler ses émotions. Tom déclinera ce paroissien en grand ou en petit, sur du papier épais et granuleux, sur le mur rugueux, sur des toiles. Et c’est principalement avec un POSCA noir qu’il va s’évertuer à partager son savoir-faire et ses formes volutées.
La boucle vertueuse est de mise dans son travail, l’illustrateur aura cette volonté d’être au contact du public, une sorte de communion pour une inspiration commune. Il a d’ailleurs participé à un atelier ‘upcycling‘ avec Ikea sur des meubles bruts qu’il a transcendés avec ses mélodies graphiques. Une façon de s’approprier le mobilier, d’ajouter une touche personnelle à son intérieur, pour se sentir mieux chez soi et avec soi.