Badypnose, ou badypnoz selon la circonstance, est un handstyler depuis les années 90. D’un nom il a créé un tag, qu’il a ensuite fait évoluer vers une signature calligraphique complexe. Une typo manuscrite qui s’entremêle à profusion pour un résultat illisible pour le novice, reconnu instantanément pour l’averti. Parisien du 13e arrondissement, il s’évertue à parfaire son trait à travers le temps et a comme inspirations, entre autres, l’inévitable PSYCKOZE. Comme lui, il conserve un esprit authentique en gardant le mur et la rue comme terrain de jeux.
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Des années d’expérience pour une reconnaissance discrète, pas de compromis ni de compromissions. On peut croiser des fresques et des stickers, mais ça n’est que sur son compte Instagram que le journal Le Parisien se voit assailli par de furieux b-boys échappés du Bronx en 1978. On y retrouve tous les symboles qui font cette culture : platines, name plate, t-shirt Adidas, breakdance, sneakers, et bien évidemment des graffitis. Le plus pur esprit hip-hop, au quotidien.
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Badypnose a aussi pris part à la GRAFFBOX de Cristobal Diaz, un projet un peu fou entamé depuis quelques années qui documente, répertorie et filme les artistes dont les noms parsèment les rues.
Sur fond blanc, on voit le tag, la signature, les mots se tracer dans un étrange ballet hypnotique et fascinant. Un archivage de longue haleine, des centaines de writers, des milliers de calques et des téraoctets de vidéo.