Raphaël Kettani est un jeune artiste Belge de 27 ans, avec déjà un bon nombre d’expériences et d’expositions au compteur. Pourtant, il viendra au dessin sur le tard, une sorte de révélation. Ça commence fin 2013 et il se décrète artiste peintre, et c’est ce qu’il va faire : peindre.
Il va donc dessiner nuit et jour, jour et nuit, et façonner son style à coups de pinceaux et de Posca. Rapidement il trouve un style, imprégné de peintures mystique et chamanique, très colorées, avec beaucoup de détails et des couleurs primaires qui dominent. On pourra y voir du Basquiat et Haring quand ils détournent des symboles qui seront reproduits de nombreuses fois sur la même toile, le même mur.
Avec le travail et la discipline, le style de Kettani s’affirme, il va à l’essentiel. Il créé sa propre langue, son propre univers, son petit monde. Il va le faire vivre dans des galeries, des expositions. Puis la couleur s’estompera, cédant la place au noir et le blanc. Les deux couleurs domineront son travail. L’artiste opte pour un contraste optimum pour réaliser des images fortes et marquantes.
En 2018, c’est une nouvelle épiphanie : la rue deviendra son atelier. L’espace public devient sa chambre de création, son cabinet de curiosité. Pas street-artist, plutôt peintre made in street. Un concept qu’il développe en revendiquant de vouloir partager la magie de la création avec le public. Tout simplement. Il conservera la toile et se servira de l’énergie des badauds pour créer. Les murs et l’environnement resteront intacts tels les murs blancs d’une pièce immaculée.
Raphaël expose à la Galerie Oppidum, 30 rue de Picardie à Paris jusqu’au 31 août. Ouvert tous les jours de 12h à 22h.
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Les photos sont de Cebos Nalcakan & Christine Renard
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