En quelques clics vous avez dĂ©sormais accès Ă l’ensemble des cours de la toute nouvelle STREET ART SCHOOL mise en ligne par POSCA. Neuf thèmes sont dĂ©clinĂ©s en vidĂ©o et rĂ©sonnent avec l’Ĺ“uvre d’un street artiste.
Pour faire le lien entre le concept et l’artiste, trois spĂ©cialistes de l’art ont concoctĂ© des masterclasses pour mieux apprĂ©hender et comprendre les images. Bruno Vannacci, Virginie Fromentin et GrĂ©gory Piton Saint Martin ont mis des mots sur des pratiques que vous pourrez Ă©couter et regarder. C’est didactique, une première clef pour acquĂ©rir les notions de bases de la crĂ©ation, et avoir sous les yeux chaque concept Ă©voluĂ© dans le temps Ă travers des exemples historiques.
Et si vous êtes inspiré, vous aussi sollicitez la POSCA STREET ART SCHOOL !
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QR code signifie quick response code (code à réponse rapide) est un petit carré composé de cases noire et blanche aléatoires qui une fois flashé par votre téléphone, via le mode photo ou une application, vous redirigera vers un site Internet ou une application (Instagram par exemple).
Très facile d’utilisation, on en retrouve dans les magasins, et dans les musĂ©e oĂą l’on pourra retrouver les informations d’une Ĺ“uvre que l’on contemple.
La POSCA STREET ART SCHOOL a apposé des QR code au pied des œuvres évoquées. Une autre façon de trouver la masterclasse correspondante pour tous ceux qui ne connaissent pas encore POSCA.
Lula est une peintre espagnole, originaire de Galice, lieu mythique et mystique qui abrite la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ses portraits de femmes rappellent les icĂ´nes religieuses, parfois zĂ©brĂ©s par des aplats vifs ou des couronnes de fleurs, et autres dĂ©tails. Brassement de cultures et style figuratif, l’artiste rend hommage Ă la sororitĂ©, aux mĂ©tissages et Ă la diffĂ©rence.
Ă€ travers la fresque de Lula Groce, la masterclasse revient sur l’histoire du portrait artistique et ce qu’il reprĂ©sente esthĂ©tiquement et Ă©motionnellement, en opposition Ă la photographie par exemple.
Le kraken est une crĂ©ature fantastique qui parsème les contes et lĂ©gendes, soit une sorte de pieuvre gĂ©ante aux tentacules meurtrières. Après avoir endossĂ© ce pseudonyme, l’artiste a dessinĂ© ses poulpes sur les murs. Fascinant monde surnaturel, son bestiaire parcourt les hauteurs de la ville, en se faufilant entre les immeubles, le long des cheminĂ©s et des Ă©tages. Le Kraken s’adapte aussi en captivitĂ© et Ă©clabousse de ses traits fins des carnets et des toiles, et mĂŞme une guitare Gibson.
Avec la masterclasse, on revient sur le rôle des animaux dans la vie des hommes et pourquoi ils ont toujours été représenté, et ce dès la préhistoire.
https://www.instagram.com/___kraken__
On ne le prĂ©sente plus, et vous l’avez dĂ©jĂ aperçu sur ce site Internet. NASTY Ă©crit son nom et laisse sa trace depuis la fin des annĂ©es 80. Adepte du POSCA PC-17K, sa large pointe lui a permis de dĂ©velopper une calligraphie qui n’appartient qu’Ă lui, et qu’il rĂ©pète Ă l’envi. Officiellement ou officieusement, toujours avec prĂ©cision, l’artiste s’applique Ă rĂ©pĂ©ter son nom, Ă le calligraphier encore et encore, comme un rĂ©flexe, simplement pour la beautĂ© du geste.
Dans la vidĂ©o, on revient sur l’histoire de l’Ă©criture et ses calligraphies, et comment elle ont Ă©voluĂ© au fil du temps, que ce soit dans la forme ou alors ce qu’elle raconte, et qui le raconte.
https://www.instagram.com/the_art_of_nasty
Street artiste majeure de notre époque, KASHINK défie les codes avec des aplats de couleurs savamment choisis pour faire mouche. Portraits extravagants et colorés aux multiples yeux, on en retrouve une partie dans le XXe arrondissement de Paris, là où elle a vécu.
Entre les expositions et ses projets personnels, elle est aussi militante, organise des Ă©vĂ©nements et des performances, se met en scène, anime sa peinture avec la rĂ©alitĂ© augmentĂ©e, multiplie les extravagances vestimentaires, toujours parĂ©e de deux traits fins sous le nez, une discrète moustache qu’elle s’applique Ă reproduire chaque matin au saut du lit.
La masterclasse revient sur le concept d’aplat de couleurs en tant que technique avec de nombreux exemples Ă travers le temps, comment il s’inscrit dans l’histoire de l’art, et en quoi il s’oppose au dĂ©gradĂ©.
https://www.instagram.com/kashink1
La peinture dans sa plus simple expressivité : couleur et nuance. Le travail de Diane Benoit du Rey est envoûtant de simplicité et de clarté. De la lumière qui se reflète sur ses toiles, ses installations et ses fresques, il émane des tons et des nuances subtiles et vertigineuses. Après un parcours classique et des séries de portraits, la peintre sort de la figuration et se concentre sur la couleur et ses reflets.
La masterclasse nous rappelle que la lumière est primordiale en peinture, et comment les couleurs claires cĂ´toient les couleurs foncĂ©es pour donner l’impression de luminositĂ©.
https://www.instagram.com/diane_benoit_du_rey
Le peintre se dĂ©finit lui-mĂŞme en tant que archigraphic, un street artiste aux couleurs chaude et froide sur grandes surfaces qui joueront sur diffĂ©rents plans. Le concept de perspective permet donner du relief et de la profondeur Ă une image. Ou alors, avec l’anamorphose ci-dessous, une image apparaitra comme telle lorsque vous ĂŞtes en face, mais avec un pas de cĂ´tĂ© vous dĂ©couvrirez qu’elle est composĂ©e de fragments peints sur diffĂ©rents Ă©lĂ©ments et plans. L’Ĺ“il jouera son rĂ´le, assemblera le puzzle pour n’en faire qu’une fresque unique.
Pour en savoir plus sur l’histoire de la perspective et comment elle a rĂ©volutionnĂ© la peinture en lui donnant relief, mouvement et profondeur, la masterclasse dĂ©diĂ©e est pour vous !
https://www.instagram.com/giuliovesprini
Nadège Dauvergne a un nom ancrĂ© dans la nature, verte l’Ă©tĂ© et orangĂ©e l’hiver. La peintre est adepte du collage et des dĂ©tournements, catalogues et magazines seront sa matière première pour crĂ©er de nouvelles images. Avec pinceaux et POSCA, elle agrĂ©mente les pages de personnages et animaux qui se fondent dans les dĂ©cors. Ensuite, elle quittera l’atelier avec la volontĂ© la volontĂ© de se confronter Ă la rue, pour coller ses crĂ©ations, puis peindre des dĂ©tails de peintures classiques en utilisant le divisionnisme.
https://www.instagram.com/nadegedauvergne
L’artiste commence avec le graffiti classique de la fin des annĂ©es 80, et avec le temps il deviendra peintre de fresques murales. La rue a toujours Ă©tĂ© son terrain de jeux et le partage l’une de ses motivations principales. Ses images mĂŞlent l’art tribal et primitif, avec des symboles simples qui tranchent avec des couleurs vives et chaleureuses dans lesquelles se fondent visages et silhouettes animales, avec un zeste de cultures sud-amĂ©ricaines.
BEBAR est un artiste que l’on suit avec attention depuis un projet Ă New York quand il Ă©tait Ă©tudiant. Il est avant tout un artiste de rue, c’est son territoire de prĂ©dilection. Peu Ă peu, il apprĂ©cie le travail en atelier, la toile, les dĂ©tails et le temps long. Il a aussi des collectionneurs qui ont un Ĺ“il attentif sur ses productions, rĂ©alise des projets incongrus comme repeindre une pelleteuse, se confie en dessin et reste attachĂ© Ă ses crews de graffiti.
Son travail prĂ©sente des amas de formes emberlificotĂ©es et colorĂ©es, c’est abstrait et c’est Ă chacun d’y voir ce qu’il a envie d’y voir.