Peter Rackley n’est pas un artiste au sens premier du terme, plutôt un artisan qui réalise un travail artistique, long et fastidieux. Il y a quelques années, il peignait des tableaux abstraits, très colorés, aboutis mais qui ne sortaient pas vraiment du lot. Pourtant on y voit déjà poindre la suite de son travail. On remarque que ses courbes sont peu à peu devenues des lignes, parallèles et perpendiculaires, les détails sont devenus plus profonds et les tailles de Posca plus petites. Un cercle s’est formé autour de ce petit monde pour contenir l’ensemble, Peter a trouvé son style.
Le mandala est une figure géométrique que l’on retrouve à travers les siècles, les civilisations et les cultures. Aujourd’hui on lui donne une dimension spirituelle et zen qui provient de l’Inde, mais il se rapproche tout autant de la rosace de nos cathédrales, des symboles des shamans d’Amérique du Sud ou des Aborigènes d’Australie. C’est à chacun d’y trouver son compte, d’y voir sérénité et plénitude, le mandala est libre d’interprétation et on le vit de la façon dont il nous plaît.
Par contre, les vertus apaisantes de l’action de dessiner un mandala ne sont plus à prouver, on a d’ailleurs des explications en images de la part de Sophie Katt sur qui on a réalisé une vidéo au début de cette année. À regarder et à méditer, avant de s’y mettre ;)