Léonard Combier est déjà apparu sur ce site, et en tant que pratiquant du POSCA à haute intensité il y a déjà eu des contacts directs. Il a un style unique aux milliers de détails, qui jette un œil sur l’art primitif et ses totems, ses symboles et ses couleurs chatoyantes. Travail de (très) longue haleine et temporalité étirée, dans un esprit ludique et avec une application drastique, il dessine inlassablement tout ce qui lui passe par la tête ? ses rêves les plus fous ? ses hallucinations fantasques ? Ou alors tout simplement une imagination sans limite qui mise sur toile vous attirera telle une spirale sans fin.
Voici quelques tableaux qui s’apparentent à des mandalas modernes, ces cercles spirituels ou aires rituelles qui invitent à la médiation, à la prière et au lâcher-prise. Il y a aussi une histoire de horror vacui, la kénophobie en terme simple, la peur du vide. Il lui faut tout remplir, surcharger, pour ne rien laisser dans sa tête. Une façon de faire qui n’est pas sans rappeler le travail de JB Hanak qui avait énoncé lui-aussi cette étrange lubie.
Des croyances qui côtoient l’art, c’est aussi ça la liberté de l’artiste.