Le mouvement perpétuel, Leona connait. De voyages en fresques, elle ne cesse d’explorer ce monde, d’aller à la rencontre de cultures, d’habitants et d’enfants. Cette fois, c’est à Bali, très loin en Indonésie, qu’elle a posé sa valise pour la troisième fois. Elle s’y rend pour un moment de plénitude, mais aussi pour peindre avec des enfants dans un orphelinat de l’île. Elle nous en dit un peu plus sur ce qui se passe pour elle depuis le début de l’année, et nous raconte ce qui l’a pousse à se rendre à l’autre bout du Monde pour y faire de Bonnes Actions. Il y a aussi plein de choses à suivre, mais ça, vous le saurez en temps voulu !
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2022, c’est l’année où je me suis associée avec ma sœur, Laure, désormais elle m’accompagne sur les projets, elle s’occupe principalement de l’organisation, et je me concentre sur la création, mes inspirations et les voyages, être alignées et me ressourcer pour créer de manière plus lumineuse.
J’ai ajouté une corde à mon arc avec le yoga qui a été une révélation. J’ai mon diplôme de professeur de yoga Vinyasa. Ça me permet de lâcher-prise, de me reconnecter à mes émotions, mes inspirations, de débloquer ma créativité et d’affiner mon style, tout en me connectant à mon enfant intérieur, en retrouvant cette spontanéité.
Aujourd’hui, je souhaite allier les deux et proposer des ateliers créatifs aux enfants en commençant par une séance de méditation et de yoga, avant de peindre ensemble des fresques comme j’ai l’habitude de faire.
Je suis aussi plus attentive aux projets que je sélectionne, j’aime collaborer avec des marques que j’affectionne, des marques engagées, et je souhaite donner du sens à ce que j’entreprends, m’engager davantage pour apporter plus de couleurs dans des associations, car ça a été mon moteur depuis le début.
C’est la troisième fois que j’y vais. J’avais peint à deux reprises dans un orphelinat de Denpasar, de grandes fresques dans le lieu de vie des enfants. Cette fois-ci, direction le nord à Tejakula et Singaraja pour collaborer avec l’association Anak. Elle a pour objectif d’accompagner 200 enfants issus de villages isolés dans leur scolarisation.
J’ai contacté plusieurs organismes spontanément, en cherchant sur Internet des associations venant en aide aux enfants. Anak sont les premiers qui m’ont répondu, bingo ! J’ai eu un super contact avec eux, j’aime cette spontanéité, l’aspect humain. On s’est appelés pour se présenter, je leur ai proposé de peindre avec les enfants, avec Maya, mon interlocutrice, on a calé des dates, elle m’a donné quelques conseils sur l’hébergement, et me voilà ;) Je n’aime pas trop prévoir à l’avance pour vraiment me laisser happer par l’ambiance, laisser l’inspiration venir de la manière la plus libre et la moins calculée possible !
Les points positifs : une énergie incroyable, des enfants qui sourient et courent partout, qui dansent en peignant les murs – j’ai une playlist pour les ambiancer – et après mon départ souvent ils continuent :) ça donne des idées et ça éveille les vocations de futurs artistes !
Ça crée une connexion entre les enfants, un esprit d’équipe et un moment partagé. Ça me permet de découvrir comment vivent vraiment les gens, hors des sentiers touristiques, et d’intégrer la vie locale avec beaucoup de simplicité et de bienveillance. J’ai eu un accueil génial !
Pas de points négatifs pour moi, j’adore partir à l’aventure, ça ne me fait pas peur. Je dirai seulement que si j’avais les moyens, je ne ferais plus que ça, c’est mon seul frein !
Je fais ça car, pour moi, c’est important de partager, transmettre ce qui m’anime, toutes les couleurs que j’ai dans la tête. J’ai besoin de donner du sens à ce que je fais, me sentir utile. Je n’imagine pas ma vie avec pour seul but de gagner de l’argent. C’est un moyen qui me permet de voyager, partager, rencontrer des personnes et vivre tout ça. Aussi, étant petite j’aurai aimé peindre avec un artiste, et qui sait, peut-être que j’aurais commencé plus tôt !
J’ai aussi envie d’ouvrir le champ des possibles pour ces enfants, leur montrer qu’être artiste peut être un métier, les faire rêver, les sortir de leur quotidien. Et surtout passer un moment chouette autour de cette activité.
Généralement, je tape sur internet ‘orphelinat + le nom du pays où je vais‘, je regarde ce qui me semble bien et je leur envoie des mails “Coucou c’est moi, j’aimerais trop peindre chez vous avec les enfants !”, en gros c’est ça. Et le premier qui me répond, c’est celui chez qui je vais. J’adore cette spontanéité, je crois beaucoup aux énergies et que les choses arrivent pour une raison.
Il faut quand même regarder les avis sur les associations pour aller dans des endroits « sérieux ». Dans tous les cas, on ne peut pas vraiment se tromper car le but est d’apporter de l’amour, de la joie, des couleurs à des enfants. Et même si parfois l’organisme peut être défaillant – ça m’est arrivé et je l’ai appris à posteriori – les enfants n’y sont pour rien, et au contraire ils ont encore plus besoin de sortir de leur quotidien face aux situations qu’ils peuvent subir. Malheureusement, cette fois-là, je ne le savais pas lorsque j’y suis allée. Depuis, je suis plus attentive et je regarde plus en détails.
Ces projets, ils sont totalement à ma charge, il n’y a pas de rapport financier entre l’association et moi. Je leur demande seulement un mur blanc, ensuite on parle de dessins, de couleurs et de création !
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