Olivier ‘Tavu’ Ente aime le jazz, mais pas seulement. Il aime rendre hommage à ses musiciens qui ont construit cette culture forte en émotions, riche en digressions. Il dessine ceux qui ont fait de cette tendance émergente et mal vue un véritable mouvement qui a chamboulé la musique et ses codes, et s’est imposé comme l’un des porte-voix des Afro-Américains. De New York à Paris, les jazzmen ont fait swinguer les aficionados avertis et curieux et ont eu une reconnaissance après des années de clandestinité et de combats.
C’est lors d’un voyage à Amsterdam que Olivier réalise un nouvel happening. Depuis quelques temps c’est sur des feuilles plastifiées qu’il reproduit les artistes qu’il apprécie, et il les appose à des endroits clefs de leur vie ou de leur carrière.
Ainsi, dans ce port rendu célèbre dans le monde entier par les chansons qui lui sont dédiées, Olivier rend hommage à l’un des rares jazzmen Blancs qui s’est vu faire partie intégrante d’une époque noire. Chet Baker, trompettiste puis chanteur dont on n’oubliera pas la funny Valentine, est le nouveau dessiné, et ce dernier collage est lié à l’ultime nuit de sa vie dans un hôtel de la ville.